l'histoire de la tomate

L'histoire de la tomate

Une longue épopée

l'histoire de la tomate

 

Le mot « Tomate » est une déformation du mot  « Tomalt », mot Nathuatl, langue des Aztèques au Mexique.

Le substantif féminin « tomate » est un emprunt, d'abord par l'intermédiaire de l'espagnol tomate puis par celle de diverses traductions, du nahuatl tomatl qui désignait le fruit de la tomatille (Physalis ixocarpa). Toutefois, le mot nahuatl xitoma(tl) (qui signifie « (le) nombril » et qui a donné en espagnol mexicain : jitomate) désigne la tomate (Lycopersicon esculentum).

La première attestation de « tomate » en français date de 1598 dans la traduction de l'ouvrage de José de Acosta, Historia natural y moral de las Indias, par Robert Regnauld.

« Tomate » n'est entré dans le dictionnaire de l'Académie française qu'en 1835, le fruit s'est longtemps appelé pomme d'amour ou pomme d'or.

 

Les plantes de la famille des tomates poussaient dans la région andine. La tomate importée en Europe est bien Mexicaine. En effet, la première domestication de la tomate à gros fruits est intervenue dans le Mexique actuel, où l'on trouvée les Espagnols lors de la conquête de Tenochtitlàn (Mexico) en 1519.

 

La tomate s’implante en Espagne et à Naples. Ronde, rouge ou jaune, elle est baptisée pomodoro, « pomme d’or » ou « pomme d’amour ».

 

Considérée comme un produit vénéneux, elle reste une simple plante ornementale pendant trois siècles. C’est au milieu du XVIIIème siècle que l’on découvre ses vertus de légume fruit. La tomate est alors sur toutes les tables du Sud de l’Europe. Les Provençaux sont les premiers Français à la consommer. Montés dans la capitale pour la fête de la Fédération Nationale du 14 juillet 1790, ils exigent des tomates partout où ils vont.

 

Le restaurant « Les Trois Frères Provençaux » inscrit les tomates à sa carte et, devant la demande massive des consommateurs, les maraîchers des environs de Paris se mettent à la cultiver, avec succès.

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