pourquoi cultiver sous serre

Pourquoi cultiver sous serre ?

Un espace protégé, un climat maîtrisé

Un espace protégé

La serre assure une croissance idéale aux plants, les rend plus forts naturellement et les protège des multiples agressions extérieures : le froid, le gel, le vent, les insectes parasites, la pollution, etc.

Un climat maîtrisé

La lumière naturelle captée par la serre crée un micro climat idéal. A l’intérieur, température et hygrométrie sont pilotées informatiquement, le climat est ainsi parfaitement maîtrisé.

Quand il fait froid dehors, la serre est chauffée :

- Le chauffage permet de produire en France des tomates plus précocement et de répondre avec du produit français aux attentes des consommateurs qui achètent des tomates en provenance du Maroc ou d'Espagne sur le printemps

- La mise en place de la protection biologique intégrée (introduction d’insectes auxiliaires pour diminuer les populations d’insectes ravageurs), permettant de s’affranchir des traitements insecticides

- La déshumidification des serres, permettant lorsqu’il est nécessaire de réduire l’humidité et donc le développement de certains champignons pathogènes. De fait, moins de traitements appliqués sur les cultures

- Garantir le développement des plants, ainsi qu’une bonne qualité des tomates pour le consommateur

- Des conditions de travail moins difficiles pour les salariés qui ne sont pas soumis aux aléas climatiques.

 

La chaleur nécessaire à la serre peut provenir de différentes sources :

- La première source d’énergie de la serre utilisé par les plants reste le soleil (effet de serre) qui fournit chaleur et lumière. En effet, 1m² de verre chauffé par le soleil est l’équivalent d’un radiateur de 800 Watts !

- Les réseaux d'eau chaude des sites industriels : Les productions industrielles produisent de la chaleur. Celle-ci chauffe des quantités importantes d'eau chaude. Acheminée dans des tuyaux, cette eau est utilisée soit par les collectivités locales pour chauffer des salles de sport, des centres commerciaux ou des logements soit par les producteurs de tomates et concombres de France pour chauffer les serres (6% des surfaces de serres chauffées en France)

- Les unités de co-générations : Plus de 50 % des surfaces du parc de serres en sont équipées. Une unité de co-génération fonctionne ainsi : une source d’énergie unique, fossile ou renouvelable (le plus souvent du gaz naturel), fait tourner un moteur ou une turbine ; le moteur ou la turbine déclenche alors la mise en route d’un alternateur qui va créer de l’électricité ; celle-ci va ensuite être collectée puis réinjectée sur le réseau EDF. L’alternateur mis en mouvement, chauffe et pour éviter sa surchauffe, un liquide de refroidissement est utilisé provoquant la vaporisation de la chaleur ; cette vapeur d’eau est alors récupérée par un échangeur thermique qui va l’employer pour produire de l’eau chaude ; l’eau chaude produite va alimenter le système de chauffage des serres.

- La biomasse : Les déchets sont brûlés en produisant de la chaleur, de l’électricité ou les deux (cogénération). Cela concerne le bois, les déchets des industries de transformation du bois et les déchets végétaux agricoles. (15% des surfaces de serres chauffées en France)

- Autres sources pour moins de 3% des surfaces de serres chauffées en France : géothermie, fioul domestique…

 

 

Le gaz carbonique produit par le chauffage est réintroduit dans la serre et permet d’améliorer la photosynthèse des plants de tomates, concombres, poivrons et aubergines.

Agriculture raisonnée et respect de l'environnement

Le « hors-sol » : une méthode de culture raisonnée

Dans l’abri, les producteurs renouvellent régulièrement le sol de culture des tomates et des concombres. La terre est remplacée par des supports composés de roches volcaniques ou de fibres organiques naturelles (écorce, tourbe, enveloppe de noix de coco broyée...).
Ces sols ou substrats, permettent de réduire le risque de maladies qui se développent habituellement dans la terre. Objectif : diminuer l’utilisation d’engrais et produits phytosanitaires.

 

Une consommation d’eau divisée par deux

L’eau utilisée pour irriguer les plants est enrichie d’éléments fertilisants, de minéraux et d’oligo-éléments. Pour ne pas gaspiller, les producteurs utilisent le système de goutte-à-goutte automatique qui permet de maîtriser l’irrigation des plantes en alimentant seulement leurs racines. En 1985, 30 litres d’eau par an étaient nécessaires pour cultiver 1 kg de tomates, aujourd’hui 15 litres suffisent, voire moins selon les variétés.

 

Respect de l'environnement

L’ensemble des éléments nécessaires à la culture sous serre sont donc recyclés : eau, sols de culture (substrats) et fumées de chauffage.
Grâce à l’introduction d’insectes utiles dans la serre, l’usage de produits phytosanitaires tend à disparaitre. Les plants sont plus forts et plus résistants naturellement

Cueillir à maturité et préserver la fraîcheur

Les concombres et tomates sont cueillis à maturité selon une échelle colorimétrique professionnelle. Ils sont manipulés avec soin jusqu’aux colis de conditionnement. Ils arrivent sur les étals moins de 48h après leur récolte. Fraîcheur et qualité sont ainsi garanties

Dans le cadre de ses modes de production hors sol, l’AOPn Tomates de France n’utilise pas de glyphosate.